mardi 22 juin 2010

The late Knight


Acrylique sur toile 
55x46
Vendu

Cette toile a vécu longtemps dans ma tête avant que je me décide à l’exécuter. Un ami m’avait passé cette commande il y a trois ans (il est patient, et oui il est toujours mon ami)… Là encore, juste un chevalier présenté à la Playmobil, ça ne me tentait pas, il fallait qu’il raconte une histoire. Je l’ai imaginé en plan très serré, à pied à côté de son cheval, entièrement dissimulé par son armure qui laisserait juste apercevoir l’éclat de son regard. Je visualisais aussi les couleurs : une dominante de gris, d’argent et de jaune de Naples très lumineux. Pour le cheval, un destrier gris pommelé puissant.
Pendant un an j’ai cherché des modèles de heaumes et de chevaux, sans trouver mon bonheur. Comme je suis incapable de peindre d’imagination, il faut que je trouve des modèles qui collent pile à ce que mon imagination conçoit. Pour la carrure du cheval je trouve des têtes de frisons, mais ils sont noirs. Bref ça m’agace et je laisse le projet mûrir.
Il y a quelques mois je m’y recolle, je cherche dans les races espagnoles et je finis par trouver une photographie d’un lusitanien de face qui se rapproche de la position recherchée. J’ai le heaume, j’ai le cheval, à l’attaque. Trois ans pour une commande, j’abuse. D’où le titre : il arrive après la bataille, mon chevalier, il commence même à rouiller…

mardi 15 juin 2010

Léda au jardin


Acrylique sur toile 
46 x 38 cm
Vendu

mardi 8 juin 2010

Sur un air de Mata Hari

Acrylique sur toile 
50 x 50 cm
Collection privée

J'ai découvert cette photo de Mata Hari il y a environ quatre ans, et j'avais tout de suite esquissé le dessin préparatoire sur une toile. Puis j'étais passée à autre chose et la toile était restée en l'état alors que je la visualisais parfaitement dans ma tête, comme si elle existait déjà.

Il y a quelques jours je l'ai ressortie d'un tas de toiles vierges, et la magie opérait encore. En juxtaposition des quelques traits de crayon le visage apparaissait, les bijoux prenaient du relief, la couleur s'imposait. Un visage en noir et blanc pour créer le contraste, une très légère touche de rose sur la joue pour évoquer les anciennes photos colorisées.
Cette fascination pour l'ornement, mon amour de Klimt et des préraphaélites qui revient constamment. L'ornement, toujours l'ornement : ici la bimbeloterie de Mata Hari se suffit à elle-même.