jeudi 20 novembre 2008

Junon et la Cantata



Pas évident de peindre un cheval sans que ça ressemble à un poster de supermarché. Faire le portrait d'un cheval c'est encore plus compliqué, on est censé le reconnaître, ou du moins son propriétaire...
J'ai convoqué les dieux Géricault, Delacroix et George Stubbs, difficile de tenir la comparaison !

Marichéri aime beaucoup, et trouve que le travail de commande me réussit plutôt bien. C'est pas faux... Cela m'oblige à traiter des sujets différents, sur lesquels je ne me pencherais sans doute pas spontanément. Ici le sujet m'intéressait, mais sans commande je ne m'y serais peut-être pas attelée, par crainte de ne pas réussir.

Bon, puisque je diversifie le bestiaire, vous ne voulez pas un portrait de votre chien ?

mercredi 12 novembre 2008

Helga est toute nue chez moi


Les folies de Paris et de Hollywood # 6

jeudi 30 octobre 2008

La vierge noire


L'idée de ce tableau a germé d'un sujet développé sur le blog d'Anna Galore à propos de Sarah la noire, vierge des Roms.
J'ai tout de suite visualisé un très beau visage de femme noire, couronné et noyé dans les ornements. Contrairement aux statues de vierges noires, qui sont souvent engoncées dans la dentelle blanche ou dorée, ici ma vierge est drapée et environnée de motifs chatoyants aux couleurs soyeuses. Le souvenir de quelques tableaux de Klimt est venu titillé mon cortex, et je lui ai délibérément emprunté certains éléments comme les bulles d'or, et les tiges perlées.

La vierge est inspirée de la plastique parfaite de Naomi Campbell - je parle du visage, hein, pas du comportement ! Sa couronne n'obéit à aucun stéréotype de royauté ou de chrétienté, mais évoque une divinité solaire païenne. Dans la même inspiration, les visages de la vierge et de l'enfant ne sont pas des visages caucasiens peints en noir, mais ostensiblement africains. Je replace ici mon idole dans un paganisme primordial, m'éloignant des différentes théories sur l'origine des vierges noires.


Vierge noire de Tarragone, Espagne.
Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le XIe et le XVe siècle, mais parfois aussi des icônes de style byzantin des XIIIe et XIVe siècles.
Selon l’Église catholique, il n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges. On a voulu l'expliquer après coup par un passage du Cantique des cantiques (1 :5) : « Nigra sum, sed formosa » : « Je suis noire mais belle. »L’explication traditionnellement avancée jusqu’au milieu du XXe siècle était, pour les statues, le choix du matériau (ébène, acajou ou bois local), ou des dépôts de suie provenant des bougies votives. Dans le cas des icônes, le noircissement serait dû à une altération des pigments, hypothèse qui ne fait pas l’unanimité. D’autre part, même si leur couleur ne provient pas à l’origine d’un choix délibéré, elle semble être devenue un élément important de leur identité, comme en témoignent les allusions au Cantique des cantiques mentionnées plus haut, et le fait que certaines aient été délibérément repeintes en noir lors de tentatives de restauration ou aient inspiré d'autres œuvres qui en ont repris la couleur. (Source : Wikipedia.com)

Faites le plus souvent de pierre ou d’ébène, ces Vierges sont toujours somptueusement parées. Curieusement, elles portent presque toujours une couronne. Elles sont associées à des cultes de la Lune ou des étoiles. Il s’agit donc d’une pratique qui nous ramène à l’ère préchrétienne. Ces rites perpétuent des cultes païens en l’honneur de divinités féminines.Il faut se rendre à l’évidence que ces Vierges noires nous mettent en présence de cultes qui dépassent les dogmes chrétiens sur la virginité de la « Mère de Dieu ».Presque tous les aspects de ce culte laissent transpirer un paganisme originel, resté incroyablement vivace après des siècles de christianisation et de chasse aux superstitions.La plupart de ces Vierges noires sont liées à des rites de fertilité, de fécondité et de sexualité. (Source : dinosoria.com)


Vendu

mardi 21 octobre 2008

Nu fantôme violet


Acrylique sur panneau de médium
30 x 30
Vendu

lundi 20 octobre 2008

Nadette est toujours prête


... et ça c'est chouette !
Les Folies de Paris et de Hollywood n°5

vendredi 26 septembre 2008

Simone est trop bonne en Harley Davidson


Les Folies de Paris et de Hollywood n°4

jeudi 25 septembre 2008

Charlotte a une belle culotte


Les Folies de Paris et de Hollywood n°3

mercredi 24 septembre 2008

Nadine est une vraie coquine.


Les folies de Paris et de Hollywood n°2

mardi 23 septembre 2008

Olga ne demande que ça. "Folies de Paris et de Hollywood".


Il y a, hum, une quinzaine d'année, j'ai ramassé sur un trottoir parisien une pile de "Folies de Paris et de Hollywood", magazine pronographique culte s'il en est. Je les ai évidemment stockés, avec mes 3792 autres trouvailles, en me disant que ces icônes aux seins lourds et aux sexes gommés me serviraient un jour ou l'autre.

En déballant des cartons de la strate paléozoïque, je suis retombée dessus, et j'ai passé une bonne heure à feuilleter ces témoignages touchants de l'érotologie soixante-huitarde.

"Ah ouais, quand même, ça klaxonne sévère !". Entre les pin up bardotisées aux prénoms évocateurs (Martine, Nadine, Sylvie...) et les intertitres torrides, ça m'a forcément donné des idées !

Me sont revenus les "Great american nudes" de Tom Wesselman et les collages érotiques de Jean-Jacques Lebel.

Allez, ne boudons pas notre plaisir, j'ai justement quelque part des panneaux de médium qui n'attendent que ça... Yipeee!!!

dimanche 21 septembre 2008

Le châle de Séville


acrylique et collage
55 x 46

On pourrait croire que j'ai passé mes vacances en Espagne, où que je me la joue Belmondo dans "Un singe en hiver", ben même pas, j'étais en Italie...

En réalité j'avais peint cette toile une première fois il y a un an. A peine la dernière touche posée, la diabolique Léonore (deux ans et demi à l'époque) l'avait retouchée à sa façon, en rose tyrien... La toile était irrécupérable et j'avais fait une croix dessus. Dernièrement je l'ai retrouvée dans une pile, et je me suis dit que c'était dommage. Alors je l'ai reprise, modifiée, et finalement elle plutôt mieux qu'avant.

samedi 20 septembre 2008

Sur un air de Garbo en flamenco



Ce tableau a une drôle d'histoire. J'avais arraché quelques pages d'un magazine féminin, et de cette collecte était né "Sur un air de Louise Brooks en kimono". Quelques temps après, je m'arrête pour rendre visite à ma précieuse amie Catou Perbost en Ardèche, qui peint de merveilleux tableaux. Nous parlons de peinture, de mon dernier tableau, et la nuit suivante je rêve celui-ci : un visage de femme reprenant une expression de Garbo, sur un fond de ramages rouges et roses. Dans mon rêve le tableau s'appelait "Sur un air de Garbo en flamenco".
Au petit déjeuner, j'en parle à mon amie, et depuis ce tableau me trotte dans la tête. Deux semaines plus tard je replonge dans mes archives et je trouve une photographie du même mannequin qui incarnait Louise Brooks, cette fois en Garbo. Je recompose le tableau de mon rêve, et d'eux-même viennent s'insérer les éléments hispanisants. Le volant de la robe de flamenco, un motif de l'habit de lumière des toréros, la croix de l'Espagne profondément catholique (ça c'est une idée de mon mari)...
Le tableau se construit de lui-même et je n'y participe presque pas. De l'apparition nocturne naît cet ovni coloré, assemblage évident du rêve.
Je ne suis peut-être pas un véritable peintre puisque je n'accouche pas dans la douleur et l'interrogation. L'idée vient, s'impose, le tableau se compose presque sans l'intervention de ma volonté.
C'est comme une transe. C'est aussi pour ça que je me sens si bien avec l'acrylique et que je n'arrive pas à travailler l'huile. Devant la toile je me sens emportée dans un élan qui ne supporte pas l'attente. La notion de temps disparaît. Il faut que j'arrive très vite à la concrétisation de mon imaginaire, même si elle se transforme. Le tableau n'est jamais ce que j'imagine au début, la composition appelle d'elle-même les couleurs, comme une aspiration insatiable qui demande son aboutissement.
Je peux réfléchir pendant des mois à une toile, comme à ce chevalier que l'on m'a commandé il y a un an et que je ne visualise toujours pas. Le jour où le tableau prend forme dans ma tête, il s'impose et je dois le peindre immédiatement, même s'il ne ressemble que de très loin à l'idée de départ. Je suis le pinceau qui ordonne, et le tableau devient autonome, il m'échappe, se met à vivre, réclame ses couleurs, ses formes...
Pour cette toile, contrairement aux autres, le titre s'est imposé avant la forme, et la forme l'a suivi. En fait, peu importe d'où naît le tableau, et quand j'y réfléchis peu importe le résultat.
Je ne suis peut-être pas peintre puisque je ne m'interroge pas. Mais je le suis peut-être quand je m'étonne du résultat, quand il me déçoit parfois, souvent. Pourquoi n'ai-je pas réussi à rendre le modèle que m'offrait mon imaginaire ? Faute de technique, de connaissances, de goût ? En ce qui concerne le goût, mon amour immodéré du kitch me conduit parfois dans des contrées que renie mon sens esthétique. J'ai parfois commis des toiles que je n'accrocherais pas dans mon propre salon. Et quand j'y réfléchis je me dis : "qu'importe ?".
C'est vrai, ma peinture n'est peut-être pas bonne. Difficile de la considérer avec objectivité quand on analyse les grands maîtres depuis quinze ans. Mais est-ce une raison pour m'inhiber et refuser ce que mes petits moyens peuvent m'offrir ?
Non, parce que c'est du plaisir. Et quand je peins, même si sais que je n'égalerai jamais les peintres que j'admire, je m'abandonne. Je perds la notion du temps, je perds mes références et je résonne. L'orthographe peut surprendre mais c'est volontaire. Je ne raisonne plus, je résonne comme une cloche, comme l'écho de ce qui est en moi et que je ne cherche pas à comprendre. Les toiles naissent au gré de mes velléités, elles s'amusent de mes aspirations et vivent leur propre vie. Plaise à Dieu que celà dure longtemps, car c'est comme cela que j'aime peindre.
Vendu

vendredi 20 juin 2008

mardi 17 juin 2008

Le Rollier d'Europe



Contrairement à ce qu'indique son nom, cet oiseau se fait de plus en plus rare en Europe. Ce n'est donc pas dans mon jardin que je l'ai trouvé.

dimanche 15 juin 2008

Le Cardinal rouge


Acrylique et pastels
25 x 25 cm

Pour changer des bêtes à poil volons dans les plumes. Un cardinal flamboyant inaugure une série d'oiseaux. 

vendredi 13 juin 2008

Printemps de la Roussille



Un paysage... Voilà un exercice auquel je ne m'étais jamais frottée. La beauté de la campagne qui m'entoure m'avait donné quelques envies, mais il a fallu une commande pour que je passe à l'acte. Et je suis longtemps restée perplexe devant ma toile, ne sachant trop comment m'y prendre. Comment ne pas ramener cette masse de vert et de bleu à un triste aplat ? Comment faire le portrait d'une maison qu'on ne voit pas ?

La terre au premier plan, et les sillons creusés dans les pousses de blé nous mènent à la ferme de la Roussille, qui se détache sur le ciel. Une pyramide de nuages la maintient dans l'ombre, alors que le soleil de printemps inonde les champs. La maison est a peine esquissée, mais elle est immédiatement reconnaissable pour qui habite le coin.

Bon, ça c'est l'idée. Au point de vue pictural, c'est un premier essai...

jeudi 13 mars 2008

Sur un air de Louise Brooks en kimono



Délire ornemental et orientaliste autour d'un visage en grand format (50x50). Un petit côté art déco japonisant sur une toile de lin brut. En ce moment j'ai résolument envie de turquoise et de gris - sans doute parce que ce sont les couleurs dominantes de la déco de mon salon, que je suis en train d'aménager.
Pour une fois, aucune critique de mon mari. Serais-je en voie d'amélioration, ou est-il simplement de plus en plus indulgent ?

Vendu

mercredi 20 février 2008

C'est reparti !


Un petit format pour se remettre en jambes. Un "visage d'ailleurs" inspiré par Titouan Lamazou, avec peut-être le début d'une série. J'ai décidé que peu importaient les corvées de bois et autres travaux de bricolage, cette fois je m'y remets sérieusement et régulièrement.

vendredi 25 janvier 2008

Mais d'où venez-vous ?


L'indicateur de visites me laisse perplexe... Je totalise aujourd'hui 340 visites sur ce blog. Sachant que je n'ai rien mis en vente sur ebay depuis 6 mois, qu'il y a six mois seulement 110 personnes avaient consulté cette adresse, que mon carnet d'adresse compte environ 150 personnes - c'est déjà pas mal - , et que ce compteur n'enregistre les adresses IP qu'une fois... D'où viennent les autres ? Par quels méandres de cyber-recherches une centaine de personnes a visité ces pages ? Je reste émerveillée par les mystères d'internet...
Merci à vous, mystérieux internautes, de tomber certainement par hasard sur mes délires, et de m'inspirer le désir de les alimenter.
Je vous adresse tous mes voeux pour cette nouvelle année.

mardi 15 janvier 2008

Céline à la ferme

Pour les rares personnes qui fréquentent ce blog, vous aurez constaté une nette baisse de productivité ces derniers mois...
Cette absence est due à un changement radical de mode de vie, et l'installation dans une fermette qu'il aurait été prétentieux de qualifier d'habitable. De plus la ménagerie, jusqu'ici exclusivement féline, s'est améliorée d'un mouton et de deux chevaux... Alors je joue à la fermière dans la gadoue !
Mais aujourd'hui mon chevalet me fait de l'oeil dans le coin du salon, j'y retourne !

mercredi 30 mai 2007

Nus fantômes 2



Comme souvent, je trouve mes modèles dans d'anciennes photographies. Le fantôme gris est inspiré d'une photographie de 1884 de Louis Bonnard.
Difficile en effet, de nos jours, de trouver de gracieuses jeunes filles prêtes à s'alanguir sur le tapis de votre salon pour le prix d'une baby-sitter ! Et je défie quiconque qui, comme moi, n'a pris que très peu de cours de dessin, de dessiner un nu d'imagination. Pour un modèle à peu près proportionné, combien de Quasimodos ?

dimanche 27 mai 2007

Dessins au bambou


Quelques dessins réalisés à l'encre de chine et aux encres de couleur. L'encre de chine est appliquée à la pointe de bambou, le corps tracé en quelques lignes continues. Un bon exercice pour la fermeté du trait !

jeudi 24 mai 2007

Nus fantômes


Petites apparitions spectrales, joyeux fantômes sur panneaux de médium. Le début d'une série pour faire le tour du spectre (restons dans le thème) de couleurs.


Format 33 x 24

Vendus

lundi 21 mai 2007

Le nu minaude


41 x 33 cm


Oui je sais, il est encore kitsch... Que voulez-vous, je ne peux pas m'en empêcher. Je reste dans la lignée du précédent, même technique, le relief en moins, avec une plongée dans le violet.

Vendu

lundi 14 mai 2007

Nu sans anecdote


40 x 40 cm


J'essaie cette fois de ne pas noyer la figure dans l'ornement. De la discipline pour davantage de minimalisme, mais je n'abandonne pas la couleur pour autant avec l'opposition des primaires. 

jeudi 10 mai 2007

dimanche 29 avril 2007

Nu presque fini




Mon mari, qui est mon premier critique mais pas forcément mon plus grand admirateur, a trouvé à cette odalisque "un air de déjà vu. Lautrec, non ?...". Il a quand même ajouté :"Mais pour une fois tu n'as pas raté le visage". Ah...C'est gentil.
Premier essai sur toile de lin brut. La toile absorbe le médium et la peinture sèche très vite, ce qui m'oblige à forcer l'aspect pictural sans ajouter de matière. Ben, il a beau dire, moi elle me plaît bien celle-là.
Vendu

mercredi 25 avril 2007

Nus en dentelles


Retour à mes primes amours avec un hommage à mon ami peintre Filoche. Le seul qui m'ait jamais donné un cours de dessin de nu ! L'exercice est périlleux à l'acrylique, les glacis nécessiteraient de l'huile... Partir de l'ombre vers la lumière, toujours. Mais contrairement à mon habitude, éviter les cernes et jouer des accidents de matière.


Vendu

samedi 14 avril 2007

Le collier de perles




Un ami peintre me disait récemment que j'avais délaissé la peinture pour le décoratif. Il n'a pas tort, mais c'est aussi ça qui m'amuse. Suis-je capable de revenir à la pâte des débuts ? Du geste, du pictural, que diable !

Un cacatoès sur l'épaule



Le collage m'amuse, je continue. Je maîtrise un peu mieux le principe, et je l'applique cette fois sur un grand format (55 x 46 cm). Bon, c'est toujours kitsch, j'assume.

Vendu

mercredi 28 mars 2007

Nu très printanier



Nous étions dans le kitsch, versons dans le kitschissime. Bouguereau est de nouveau convoqué pour une version très primesautière, à placer en premier plan dans les "pétasses de jour". Essai d'une nouvelle technique : des planches de botaniques insérées et retouchées, le collage lié à la peinture par plusieurs couches de médium. L'effet est très amusant, comme si l'ensemble était recouvert d'une résine laiteuse.