lundi 11 novembre 2013

Les oeufs d'oie


Huile sur panneau de bois


Depuis quelques semaines, je m'initie à la peinture à l'huile grâce à l'artiste Marion Bataillard.
Quelle découverte, quel bonheur, quelle sensualité, quelle liberté !
Modeler les volumes en enlevant la matière, monter doucement les couleurs, expérimenter, se tromper, recommencer, mélanger, fondre les touches... Explorer les possibles...
Je n'aurais jamais imaginé qu'un poivron ou un oeuf pouvaient être aussi passionnants.

Mais surtout, après dix ans de pratique de l'acrylique, je fais un constat étonnant. L'acrylique a toujours eu une réputation d'amateurisme par rapport à l'huile : "la peinture à l'huile c'est bien plus difficile, mais c'est bien plus beau que la peinture à l'eau"...
Eh bien non ! C'est beaucoup, beaucoup plus facile ! On a le droit de se tromper, les variations sur le même thème sont infinies. Avec l'acrylique, le premier jet doit être le bon, la seule possibilité pour corriger une erreur, c'est de repasser dessus, ce qui limite forcément le nombre d'essais. Une lumière mal placée sur une épaule ou une hanche, et il faut recommencer à monter les blancs du tout début...

Après avoir tenté si souvent d'obtenir des effets impossibles à l'acrylique, c'est comme si l'horizon se débouchait soudainement : nouvelles envies, nouveaux sujets, nouveaux supports, nouveaux formats...
Et surtout un nouvel appétit de peindre, un plaisir inouï...


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